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C’est vrai puisque c’est dans le journal

L’idée des pontificats avant le pape François : « Les catholiques doivent regagner le terrain perdu et convertir le monde au catholicisme »

L’idée du pape François : « Les catholiques doivent convertir leurs cœurs  à Jésus et l’assumer devant tout le monde ».

L’interprétation qu’en font les médias : « Les catholiques vont enfin se convertir au monde grâce au pape François ».

La conclusion des ennemis du pape François : « Ce que disent les médias du pape François est la preuve objective qu’il trahit le dépôt de la foi ».

Sam parle…et vous ?

On recommence enfin à parler d’évangélisation dans l’Eglise et c’est une bonne nouvelle. Mais la plupart du temps on l’envisage sous la forme d’une activité de groupe et spécialisée (Anuncio, Aïn Karem).

On l’envisage plus rarement comme une activité individuelle qui incombe à chaque baptisé.

Pourtant il s’agit moins de convaincre et de recruter que de témoigner sereinement de ce que l’on vit – en l’occurrence de témoigner ce que Jésus Christ a changé et continue à changer dans ma vie.

Comme nous le dit saint Pierre : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect » (1 Pierre 3,15)

Encore faut-il pour cela s’adresser à ceux que l’on connaît parce qu’on les fréquente et s’adresser à eux d’une manière qui leur parle.

C’est exactement ce que fait Sam, un jeune Québécois sur le site https://www.samparle.org/.

Sam témoigne avec enthousiaste auprès de ses concitoyens québécois de sa foi et de la joie qui en découle dans des petits enregistrements vidéo.

Chaque vidéo porte sur une question concrète et la traite de façon sérieuse sans se prendre au sérieux : théologique, authentique et ludique.

Je vous en recommande tout particulièrement deux.

La première est la vidéo intitulée Je suis athée qui renoue avec la tradition apologétique et qui démontre les incohérences de ceux qui revendiquent leur athéisme. Le ton n’est pas polémique même si l’argumentation est sans concession et explique que sa vidéo ait suscité beaucoup de réactions au Québec, pays extrêmement déchristianisé après avoir été pendant plusieurs siècles un pays à la fois très christianisé et très cléricalisé, ceci expliquant cela….

L’autre vidéo est intitulée Chrétien et Québécois et constitue un témoignage personnel qui fait penser à la description qui est donnée des chrétiens dans la fameuse Lettre à Diognète rédigée à la fin du IIème siècle : « Les chrétiens ne sont distingués du reste des hommes ni par leurs pays, ni par leur langage, ni par leur manière de vivre ; ils n’ont pas d’autres villes que les vôtres, d’autre langage que celui que vous parlez ; rien de singulier dans leurs habitudes. (…) Ils habitent leur cités comme étrangers, ils prennent part à tout comme citoyens, ils souffrent tout comme voyageurs ».

C’est un témoignage authentique, profond, à la fois drôle et poétique sous forme de slam avec en prime la richesse et la vitalité de la parlure québécois….

L’auteur a accepté de m’envoyer le texte de cette vidéo que je m’empresse de vous proposer tout en vous recommandant fortement d’aller le voir et l’écouter sur son site sur son site et sur Youtube

Chrétien et Québécois

J’m’appelle Sam.

J’suis un Québécois des plus ordinaires, mais j’crois dans un Dieu extraordinaire.

            Attention;

Je ne suis pas crétin;

Mais bien chrétien.

Je ne suis pas sectaire ni fanatique,

Mais un jour j’ai fait la rencontre salutaire d’un Dieu magnifique.

Je ne suis pas idéaliste ni ennuyeux,

J’vous le dit, j’suis réaliste et ambitieux.

Je ne suis pas un de ces religieux prétentieux ni un hypocrite,

J’en ai rien à faire des titres ni des rites,

ce qui m’intéresse c’est le bon Dieu.

Comme vous, j’bois de la caféine pour soulager mes matins fatigués;

J’travaille temps plein pour payer mes comptes chargés,

Mais j’marche d’un pas léger;

Et j’ai une joie que personne ne peut m’enlever.

j’fais mon jogging ;

j’sors mes vidanges ;

j’salue mes voisins ;

mais j’accomplis ma routine du quotidien

avec un entrain qui me provient du divin.

J’m’en ouvre une frette pour décompresser ;

J’savoure un bon p’tit vino pour relaxer ;

mais je trouve ma plus grande paix et sérénité ;

dans celui qui est de toute Éternité.

J’aime jouer, fêter et danser;

jaser, manger et trinquer;

Mais toutes ces activités, je ne pense pas que ce sont des finalités,

Mais plutôt, des plaisirs partagés et passagers

à profiter à l’honneur de celui qui les a pensés.

Je mords dans la vie et dans tout ce qu’elle a de Bon à m’offrir;

Mais mon plus grand bien est de m’offrir à celui qui est Bon.

Je ne pense pas avoir réponse à toutes les questions,

ni solution à toutes les éventualités,

Mais au moins j’ai quelqu’un en qui je peux compter,

peu importe la gravité de la situation.

Loin de fuir la réalité ou d’anesthésier mon anxiété avec quelques brides de moralités,

J’ai décidé d’arrêté de vivre comme si j’étais le centre de gravité

et j’ai tout misé sur le seul qui a garanti pouvoir me sauver.

Je ne pense pas changer ce monde et, vraiment, je n’y peux rien,

mais je connais Celui qui a changé le monde et qui peut changer le tien.

Je ne m’exclus pas de la société, ni des débats de l’actualité,

Mais je leur offre, au mieux de mes capacités, une critique équilibrée

basée sur la parole du fondateur de l’humanité.

Je prône la culture et l’identité québécoises et je défends notre belle langue française,

Mais j’n’oublie jamais que mon passage sur cette terre n’est que temporaire

et que ma réelle identité est celle d’un étranger qui appartient à une autre cité.

J’applaudis le progrès technologique,

J’admire le travail scientifique,

Je ne nie pas la réalité,

Mais je crois en celui qui l’a fabriqué et qui en détient l’ultime vérité.

J’me suis pas créé un monde imaginaire pour m’évincer de mes soucis;

Je pense plutôt que j’ai été créé pour un monde mille fois meilleur que celui-ci.

Comme tout le monde, j’check les habs

et je suis un fan du bleu, blanc, rouge,

Mais ma plus grande victoire me provient

de celui qui a versé du rouge pour que je devienne blanc.

Celui qui a bu la coupe de jugement et qui en a versé de son sang

pour remporter la plus grande coupe Stanley de toute l’humanité.

J’essaie de faire preuve de civisme et de générosité,

Faire ma B. A. quand j’en ai l’opportunité,

Mais je sais qu’à la fin de la journée,

Le mal m’est tellement bien ancré,

Que ce n’est pas l’éducation, la société ou ma propre bonté

qui pourra m’en délivrer,

Je crois plutôt que c’est celui qui a traversé l’adversité

de son propre choix,

qui a été élevé entre ciel et terre sur cette infâme croix,

et qui est revenu des morts en guise de quoi,

des hors-la-loi comme toi pi moi,

avons quelqu’un en qui mettre notre foi.

Quelqu’un en qui placer notre confiance et notre espérance.

Quelqu’un qui a vécu la vie que nous aurions dû vivre ; subi la mort que nous aurions dû subir.

Quelqu’un qui a payé pour nos saletés et qui est ressuscité pour nous le prouver.

Quelqu’un qui se nomme Jésus.

La pudeur et ses méfaits

La pudeur dissuade les chrétiens de témoigner de leur foi et d’aller à la rencontre de ceux que l’Esprit saint a placés sur leur chemin.

La pudeur inverse l’ordre des priorités : elle substitue la peur de commettre un impair ou de paraître importun à l’urgence d’aimer.

Quand le Christ nous commande d’aimer notre prochain la pudeur vient susurrer à notre oreille : N’en fais rien : vous n’avez même pas été présentés…

La pudeur fait avorter toutes les rencontres que Dieu avait prévues pour se révéler à autrui à travers nous.

La pudeur  nous fournit hypocritement mille arguments : l’eau est trop chaude, l’eau est trop froide, l’eau est trop tiède…

La pudeur flatte notre pusillanimité, atrophie en nous la vie et bannit la spontanéité.

Elle étouffe progressivement notre générosité et notre capacité d’indignation face à l’injustice.

La pudeur nous emprisonne et nous empoisonne : elle nous renferme en nous-même et nous inocule le virus de l’indifférence qui rend aveugle et sourd à la fois à la vérité et à l’amour.

C’est cette indifférence aux autres dont le pape François nous dit qu’elle est infiniment plus contraire à Dieu que tous les faux-pas qu’il nous arrive de faire en allant vers eux.

En créant de la distance entre nous et autrui la pudeur nous isole et nous aliène en nous détournant de notre seule vocation qui est d’aimer.

La pudeur nous fait dépérir et rabougrir.

La pudeur est une maladie mortelle qui prétend figurer au rang des vertus.

La pudeur est le masque de l’Ennemi !


L’extraordinaire parcours de Peter John Kreeft

Depuis quelques décennies en Amérique du Nord – et particulièrement aux États-Unis – de nombreuses personnalités et leaders évangéliques se convertissent à la foi catholique. Peter John Kreeft fait partie de ces protestants ayant vécu ce changement important.

Dans son ouvrage The Spiritual Journeys Peter Kreeft consacre un chapitre au récit de sa conversion ( « Hauled Aboard the Ark » mis en ligne sur son site internet : http://www.peterkreeft.com/topics/hauled-aboard.htm.). Il y explique très clairement à quel point il était difficile pour un calviniste d’origine hollandaise comme lui de rejoindre l’Église catholique considérée comme hérétique et idolâtre. Pourtant un événement va tout faire basculer.

Un jour l’un de ses professeurs, calviniste, lui demande de démontrer que l’Église catholique contemporaine ne correspond pas à l’Église des premiers siècles. Peter Kreeeft se met à faire des recherches et parvient à une toute autre conclusion en « découvrant » que les éléments centraux de l’Église catholique – primauté de l’eucharistie, la présence réelle, les prières aux saints, la dévotion à Marie, l’insistance sur l’unité visible et la succession apostolique – figuraient dès le début dans l’Eglise primitive.

Néanmoins pour lui la question centrale et décisive est de savoir si l’Eglise catholique est la seule et unique à avoir été fondée par le Christ comme elle le prétend elle-même ou non.

Pour répondre à cette question il applique alors le raisonnement dit du « trilemme », que CS. Lewis, avait appliqué à Jésus : soit Jésus était un menteur, soit c’était un fou soit il était réellement celui qu’il disait qu’il était.

Appliqué à l’Église par Peter Kreeft le « trilemme » consiste à postuler que l’Eglise est soit une réalité arrogante, blasphématoire et immorale, soit un mensonge, soit ce qu’elle prétend être parce que Jésus l’a voulu ainsi. Paradoxe ironique : c’est grâce au « trilemme » d’un Anglican que Peter Kreeft entre dans l’Eglise catholique…

Ce qui a été à l’origine de sa conversion est également le moteur de toute son œuvre apologétique : Peter Kreeft n’a cessé de saisir la cohérence de la foi chrétienne au sein de l’Église catholique, tant du point de vue de son origine historique et apostolique que dans le déploiement de sa doctrine tout au long des siècles.

Peter Kreeft est en effet l’auteur de plus d’une soixantaine d’ouvrages et un conférencier très apprécié qui expose la foi chrétienne dans un véritable esprit apologétique. Nourri de la pensée d’auteurs comme Thomas d’Aquin, Socrate, Chesterton, Lewis ou encore Pascal il participe à nombreux débats dans des institutions académiques.

Peter John Kreeft, l’apologète

Auteur prolifique qui se situe dans la grande tradition de l’apologétique anglo-saxonne, Peter John Kreeft est encore peu connu en France. Seul son commentaire du Catéchisme de l’Eglise universelle a été traduit sous le titre La foi catholique et publié par les éditions Néhémie (www.editionsnehemie.org). Voici néanmoins une brève présentation de ses principaux ouvrages destinée à tous ceux et à toutes celles que le parcours de Peter John Kreeeft intrigue, que l’apologie de la foi intéresse…. et que la perspective de lire en anglais ne rebute pas.

Angels and Demons, 1995

L’auteur tente dans cet ouvrage de répondre à cent questions courantes à propos de ces êtres spirituels. Il s’appuie sur l’un de ses cours particulièrement bien accueilli et offre au lecteur des réponses aux nombreuses questions concernant ces créatures angéliques. Il clarifie le sujet en prenant position contre la désinformation qui circule dans nos librairies (ésotériques ou non).

Back to Virtue, 1992

Kreeft invite les chrétiens à se remettre activement à la poursuite des vertus dans leur vie de tous les jours. Une analyse profonde sur le sens des vertus est faite en lien avec les Béatitudes, permettant ainsi d’honorer la sagesse théologique et scripturaire qui nous invite à mener une vie sainte. Nous y retrouvons la sagesse combinée de saint Paul, de CS Lewis et de plusieurs autres.

Because God is Real : Sixteen Questions, One Answer, 2008

Des écrivains agnostiques et athées attaquent agressivement les croyances religieuses traditionnelles. L’auteur aborde seize points d’importance capitale au sujet du sens profond de la vie. Les questions que Kreeft étudie vont de « Est-ce que la foi est raisonnable ? », « Est-ce que vous êtes capable de prouver que Dieu existe ? », et « Pourquoi Jésus est-il différent ? », à « Pourquoi le sexe est-il si déroutant ? », « Pourquoi y a-t-il le mal ? », et « Pourquoi devons-nous mourir ? ». Ce livre s’adresse à un public sérieux qu’il soit non-croyant, croyant ou tout simplement en recherche de réponses réfléchies à approfondir.

Everything You Ever Wanted to Know About Heaven, 1990

« S’appuyant sur les épaules de CS Lewis », Peter Kreeft nous offre un regard sur la nature du Paradis. Un aperçu théologique orthodoxe, clair et rafraîchissant du « pays inconnu » (Shakespeare). Il interpelle le cœur et l’intelligence pour nous offrir un clin d’œil sur l’un des sujets les moins abordés de la religion : le ciel.

Fundamentals of the Faith : Essays in Christian Apologetics, 1988

Peter Kreeft rend compte de tous les éléments fondamentaux du christianisme et du catholicisme, expliquant, défendant et montrant leur pertinence dans notre vie de tous les jours et leur convergence avec les désirs profonds de l’homme.

The God Who Loves You : Love Divine, All Loves Excelling, 1988

L’amour de Dieu est le sujet de cet ouvrage profond et plein d’imagination. Avec une clarté hors du commun, l’auteur nous explique comment l’homme et la femme qui commencent à percevoir Dieu comme Créateur, Rédempteur et Amoureux de nos âmes ne seront plus jamais les mêmes. Peter Kreeft nous décrit les Saintes Écritures comme l’histoire d’amour de Dieu et comment l’amour divin répond à toutes nos attentes et à tous nos problèmes.

Handbook of Catholic Apologetics, 1994

Nul besoin de s’étendre sur une description de cet ouvrage dont le titre résume le contenu. Précision néanmoins : ce manuel prend la forme d’une Somme et traite une multitude de questions posées plus particulièrement par les athées et les matérialistes…

How to Win the Culture War, 2002

La guerre a éclaté ! Alors que certains chrétiens s’obstinent à ne pas la voir, d’autres ont été trop rapide dans leurs déclarations de guerre, prenant pour ennemis ceux tombés au combat. Dans How to Win the Culture War, Peter Kreeft incite les chrétiens à prendre leurs armes. Les chrétiens doivent réaliser la vraie nature de cette guerre culturelle : il s’agit d’une guerre entre la culture de vie et la culture de mort. Il identifie les ennemis réels qui déclarent la guerre à l’Église d’aujourd’hui en ciblant les lieux de combats. L’auteur présente ensuite une stratégie afin d’aider le vaillant soldat à s’armer pour gagner le combat. La guerre, au fait, la guerre est déjà gagnée, par et dans le Christ. Là se trouve l’espoir du chrétien…

Making Sense out of Suffering, 1986

L’autre titre de ce volume pourrait être : « Pourquoi Dieu nous fait-il souffrir ? » L’auteur aborde le scandale de la souffrance de front. Il n’a pas peur d’exposer le problème et ses solutions faciles. Mais il montre, à la lumière de nombreux indices, comment cette réalité peut avoir un sens : sept indices chez les philosophes, sept chez les artistes, huit chez les prophètes. Toutes convergent vers Jésus.

The Philosophy of Tolkien : The Worldview Behind « The Lord of the Rings », 2005

Étonnant ! Peter Kreeft présente à l’aide de ce grand classique un traité de philosophie. Tout y est ou presque : métaphysique, théologie philosophique, angélologie, cosmologie, anthropologie, épistémologie, philosophie de l’histoire, esthétique, philosophie du langage, philosophie politique, éthique. Le livre de Peter Kreeft ne parle pas du monde de Tolkien, mais de sa vision du monde, de sa philosophie. L’explorer peut être une autre aventure.

A Refutation of Moral Relativism, 1999

L’idée de l’auteur est d’engager un dialogue avec deux anciens étudiants (fictifs) : une journaliste féministe de race noire et une relativiste morale qui reçoivent pour une interview un professeur arabe palestinien, un absolutiste moral. Les étincelles apparaissent dès la première rencontre, lorsque le professeur caractérise Auschwitz comme étant le fruit du « relativisme moral » en expliquant le fascisme de Mussolini comme étant le relativisme par excellence.

The Snakebite Letters. Devious Secrets for Subverting Society, 1998

Comme l’avait fait auparavant C.S. Lewis dans Tactique du diable, Peter Kreeft nous donne, à son tour, un aperçu des tactiques que l’Adversaire emploie dans la subversion de l’homme en disséquant quinze correspondances entre Satan et ses suppôts. Le but est de nous « dévoiler » ces stratagèmes et de nous faire comprendre comment l’ennemi opère. Combinant satire et humour, il nous montre comment Satan s’y prend pour corrompre la société américaine, l’éthique publique et l’Église. L’auteur attire spécialement notre attention sur les domaines critiques des médias, de la sexualité, de la liturgie, de la théologie et de l’éducation religieuse en nous révélant comment Snakebite (Satan) s’est infiltré dans tous ces domaines.

Three Approches to Abortion, 2002

Dans ce livre, Peter Kreeft utilise plusieurs stratégies pour réfuter et détruire tous les arguments utilisés par les partisans « pro-choix » (lisons « pro-avortement »). L’utilisation de la « tactique de la pomme » est particulièrement futée. Elle démontre en quinze points comment parvenir à convaincre que l’avortement est immoral !

Three Philosophies of Life, 1990

Pour l’auteur, il n’y a que trois philosophies de la vie et chacune est représentée par l’un de ces livres de la Bible :  l’EcclésiasteJob et le Cantique des cantiques. L’Ecclésiaste est l’éternel classique concernant la vanité, Job est l’éternel classique de la souffrance tandis que le Cantique des cantiques est l’éternel classique traitant de l’amour.

Yes or No ? Straight Answers to Tough Questions about Christianity, 1984

Le titre ne laisse aucune place à la nuance pour signifierqu’on ne peut pas ne pas choisir. Le christianisme pousse à la prise de décision. Le choix pour ou contre Dieu, le choix de croire ou de ne pas croire, de mettre notre espérance en Dieu ou pas, d’aimer ou de ne pas aimer — ce choix fait toute la différence, une différence éternelle et infinie. Voilà la merveilleuse et limpide nouvelle qu’apporte le christianisme. Si cette nouvelle est vraie, alors elle nous livre la vérité la plus importante qui soit. Et si elle est fausse, alors elle est le pire mensonge jamais inventé. Et toute personne honnête doit chercher à savoir si elle a affaire à la vérité ou à un mensonge. Ce livre a pour but d’aider dans le choix le plus important de notre vie. Ce choix est simple, mais les raisons qui militent en faveur du pour et du contre ne le sont pas.

Your Questions, God’s Answers, 1994

En utilisant le genre littéraire « question-réponse », Peter Kreeft adresse à un public adolescent et jeunes adultes les questions intemporelles telles que : Quel est le sens de la vie ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? D’un angle résolument catholique, il se sert des Saintes Écritures et de la Tradition pour donner les réponses profondes de Dieu aux jeunes. L’auteur aborde aussi des sujets plus difficiles tels que l’avortement, la sexualité, la drogue, le péché et la mort… pour offrir réconfort, sens et espoir. Il présente au lecteur de solides fondations scripturaires avec un raisonnement solide afin de lui permettre de découvrir un sens à la vie. Il encourage le lecteur à combiner religion et « vie authentique » pour vivre un vrai cheminement spirituel.

Louis Charles d’après un texte du père Mario Saint-Pierre

Ça change quoi d’avoir la foi ?

Ce petit témoignage s’adresse à tous ceux qui m’ont posé cette question sans que j’aie pu trouver sur le moment les mots adéquats pour exprimer ce que cela change pour moi.

Ça change quoi d’avoir la foi ?

Ça change tout et rien à la fois.

Ça ne change rien à ma condition d’humain. La foi ne protège pas contre les souffrances, les injustices, les maladies, les déceptions ou les tragédies. Ce n’est ni un anti-douleurs ni un anti-dépresseur. Encore moins une méthode Coué améliorée.

La foi chrétienne n’est pas un exercice d’auto-suggestion. Elle n’éclipse pas la réalité du mal. Elle ne l’explique même pas. Elle jette sur le mal un éclairage nouveau. C’est ça qui change tout.

Là où, à force de vivre avec, l’homme avait fini par se persuader que le mal était la loi du genre humain, la foi chrétienne affirme, contre toute évidence sensible, que le mal n’est pas la norme mais un dysfonctionnement qui sera corrigé in fine.

La foi chrétienne ne fait pas disparaître le mal mais transforme ce qui était auparavant une malédiction inéluctable en un scandale tragique mais provisoire.

Alors pourquoi est-ce que Dieu permet le mal ? Ce n’est pas ma foi qui me permettra de répondre à cette question. Mais c’est elle qui me permet de la poser.

Tout ce que je sais c’est que Dieu n’aime pas le mal, qu’il a délibérément décidé de l’endurer pour nous sauver et qu’il nous en débarrassera à la fin des temps.

C’est un changement de perspective qui, pour moi, change tout.

C’est la certitude que tout ce que je vis à un sens.

Que si tout ce que je vis est provisoire rien n’est dérisoire.

Je ne marche donc pas dans une vallée de larmes mais sur un chemin d’éternité. Et si je continue de boîter c’est avec la certitude que je suis aimé par Quelqu’un qui m’attend au terme du chemin

La fatigue et les souffrances ne disparaissent pas, loin de là. Elles s’accroissent même avec le temps qui passe.

Mais leur importance diminue à mesure que j’avance en âge. Mes joies, au contraire, acquièrent une saveur nouvelle car elles sont l’avant-goût d’un bonheur éternel.

Plus le temps passe et plus je constate que cette foi tout le monde en a besoin.

Plus le temps passe et plus je me dis que tout le monde y a droit et qu’il y a urgence à la proposer.

Voilà ce que je crois: telle est ma foi.

Louis Charles

L’extraordinaire parcours de Bambang Dwi Byantoro


Connaissez-vous l’extraordinaire parcours de Bambang Dwi Byantoro ?

C’est une histoire incroyable qui démontre une nouvelle fois que l’Esprit souffle où il veut.

C’est l’histoire d’un Javanais musulman qui découvre la foi chrétienne protestante puis orthodoxe avant de devenir prêtre et de recevoir le titre d’Archimandrite Daniel.

Depuis il a amené à la foi orthodoxe plusieurs milliers d’Indonésiens : quelques déçus du pentecôtisme et une très grosse majorité de musulmans.

Son chemin de conversion commence par une vision de Jésus c’est-à-dire une expérience spirituelle intime se poursuit paradoxalement….par la méditation d’une sourate du Coran et se prolonge par une réflexion personnelle.

Son cheminement spirituel se fait au contact d’autres chrétiens ce qui l’amène à voyager et à apprendre de nouvelles langues : le coréen et l’anglais puis le grec.

Le contact avec l’orthodoxie lui fait prendre conscience que la foi pentecôtiste est incomplète. Il passe de la foi protestante à la foi orthodoxe.

La découverte des pères de l’Eglise approfondit sa foi et lui fait découvrir la spiritualité byzantine qui lui apparaît très compatible avec les rites javanais.

Il découvre repère des parallèles entre les pratiques ascétiques de l’orthodoxie et celles des arts martiaux traditionnels.

Introduit dans la foi orthodoxe par un évêque anglais, il reçoit le baptême orthodoxe à au sein de l’Eglise orthodoxe de Séoul. Sa quête l’amène ensuite en Grèce, au mont Athos où il apprend le grec.

Il découvre que l’orthodoxie permet d’accéder à la foi chrétienne sans imposer la culture occidentale.

Il développe l’Eglise orthodoxe à Java, insiste sur l’origine sémitique de sa foi et affirme que sa foi s’origine au Moyen-Orient, tout autant que celle des musulmans.

Tout en s’attaquant au dogme musulman du Coran incréé afin de rendre possible le dialogue islamo-chrétien, il conserve un regard positif sur l’islam qu’il considère comme la première étape de son cheminement spirituel.

Si ces quelques lignes vous ont donné envie d’en savoir plus sur cette histoire extraordinaire rendez vous sur le site des Missions Etrangères de Paris (MEP) en cliquant sur le lien suivant :

http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/indonesie/2013-06-20-pour-approfondir-l2019emergence-toute-recente-d2019une-eglise-orthodoxe-javanaise-histoire-d2019un-processus-indigene

Louis Charles