Vivre et travailler au pays

Vivre et travailler au pays c’est l’aspiration de ceux qui veulent simplement vivre et vivre simplement. Vivre chez eux et parmi les leurs. La plupart de ceux qui y ont renoncé l’ont fait sous la contrainte : guerre, persécution, famine, contrainte économique. Vivre et travailler au pays, c’est le désir spontané de la plupart des hommes et ce quels que soient les continents. c’est quelque chose à prescrire plutôt qu’à proscrire.

A contrario l’immigration de masse n’est pas un phénomène spontané : c’est un phénomène organisé au bénéfice d’un petit nombre d’intérêts économiques. C’est un phénomène organisé mais par en vue du bien commun. C’est quelque chose à proscrire plutôt qu’à prescrire.

Historiquement l’immigration de masse a toujours servi les intérêts économiques de milieux d’affaires : le commerce transatlantique des esclaves a fait la fortune de villes comme Bordeaux ou Nantes et a enrichi les actionnaires des sociétés qui l’organisaient. Voltaire est sans doute le plus célèbre de ces actionnaires. Aujourd’hui l’immigration de masse sert à mettre en concurrence sur le marché du travail des autochtones précarisé et des prolétaires importés pour faire jouer les salaires à la baisse.

A ce petit jeu les autochtones précarisés sont toujours perdants car, contrairement à leurs concurrents, ils savent qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner à jouer au jeu du moins-disant. Mais surtout ils sont livrés à eux-mêmes contrairement aux prolétaires déracinés qui – tout déracinés qu’ils soient – sont néanmoins fortement encadrés.

Quand l’immigration de masse était régulière c’était les entreprises comme Renault ou Peugeot qui organisaient des tournées promotionnelles dans les pays du Maghreb fraîchement décolonisés. Ils y recrutaient des hommes jeunes, forts et sans qualification pour venir chez nous faire tourner les usines et grossir les bidonvilles de Nanterre, Noisy-le-Sec, Champigny ou, à Nice, celui de la Digue-des-Français. Aujourd’hui l’immigration de masse est irrégulière mais elle est toujours organisée et les prolétaires déracinés sont toujours bien encadrés.

D’abord par leurs propres compatriotes qui constituent des filières d’immigration clandestine et/ou des mafias. Ce sont eux qui littéralement créent les immigrés en déracinant leurs compatriotes. Ce sont également eux qui, les premiers, les exploitent et les esclavagisent : en les traitant comme de la marchandise pendant le trajet puis, une fois arrivés à destination, en les enrôlant dans la prostitution, les trafics et surtout le travail non-déclaré pour leur faire rembourser le coût de leur passage.

Ce sont ensuite les entreprises qui les embauchent en fermant les yeux sur leur statut et sur leurs conditions de vie pour les faire travailler au noir c’est-à-dire à moindre coût. C’est toujours ça de gagné ! Ces entreprises sont souvent les sous-traitantes des grands groupes du CAC 40, piliers du MEDEF, qui font les étonnés à chaque fois qu’ils « découvrent » que l’un de leur sous-traitant exploite des clandestins. Pourtant elles sont les premières à réclamer davantage d’immigration au nom d’une croissance qui ne crée plus d’emplois en France depuis qu’ils ont la possibilité de délocaliser leurs usines et de paradifiscaliser.

Parmi ceux qui encadrent et pérennisent l’immigration de masse figurent également les associations anti-racistes et les associations d’aides aux immigrés. Pour justifier leur existence et continuer de toucher les subventions publiques qui les font vivre, elles consacrent tout leur temps et leur énergie à rendre juridiquement inextricable, pratiquement impossible et symboliquement impensable l’expulsion des clandestins. Sans leur obstruction persévérante la réapparition de bidonvilles au cours des années 1990 n’aurait pas été possible.

Enfin, last but not least, toutes les femmes et les hommes politiques qui, par conviction ou par démission, ont ratifié ou appliqué les accords de Schengen qui interdisent désormais à l’Etat français de décider qui a le droit de venir s’établir sur son sol et qui doit s’en aller. La préférence accordée (tacitement) depuis quarante ans par les gouvernements successifs aux prolétaires déracinés est directement responsable de la marginalisation, dans leur propre pays, de ceux qu’on appelle désormais les « petits blancs » faute de pouvoir désigner autrement tous ceux dont les intérêts ne sont pas défendus par aucun lobby communautaire. Mais le mal ne s’arrête pas là.

Car l’application systématique du principe de préférence supranationale est également en grande partie responsable du déclin de tous ces pays africains que les gouvernements successifs ont toujours prétendu aider alors qu’ils siphonnaient leurs forces vivres sous le regard complaisant de leurs dirigeants. La complaisance de ces derniers est d’autant plus assurée qu’elle est tarifée. Les fonds versés au titre de la coopération et du développement finissent invariablement dans les caisses des dictateurs « amis de la France » et de leur clientèle.

Ce système où les pauvres des pays riches payent pour les riches des pays pauvres est en effet la garantie que le cercle vicieux de l’immigration de masse ne sera pas rompu. Car il s’agit bien d’un système vicieux ou, pour reprendre la terminologie de saint Jean-Paul II, d’une « structure de péché ». Comment en effet un pays pourrait espérer se développer quand chaque année il est privé de ses ressortissants les plus jeunes, les plus courageux et parfois les plus instruits qui vont tenter leur chance en France en croyant y trouver un eldorado qui n’existe que dans leurs rêves ?

L’immigration de masse est un système vicieux et vicié qui transforme des Africains en déracinés et qui est co-responsable du naufrage sans fin et sans fond de leurs pays d’origine. Elle transforme des Africains en immigrés, enprolétaires et parfois enesclaves puis les enrôle pour pousser au chômage des autochtones fragilisés mais encore considérés comme trop chers. Elle organise la concurrence, c’est-à-dire l’affrontement, des plus fragiles au bénéfice exclusif des quelques organisateurs de ces jeux du cirque contemporains. Elle alimente désormais une croissance qui ne crée plus d’emplois au service d’une économie où l’argent n’a plus besoin des gens.

L’immigration de masse c’est le visage que prend aujourd’hui l’exploitation de l’homme par l’homme. C’est elle qui détourne les hommes de vivre et de travailler chez eux, pour eux, pour leurs proches, pour leurs descendants et pour le bien commun. L’arrêt de l’immigration de masse est une mesure de salut public pour les peuples européens comme pour les peuples africains.

L’anti-immigrationnisme est un humanisme. Aujourd’hui c’est même le seul.

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