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Les musulmans actuels sont dans la situation qui était celle de nombreux catholiques avant le concile de Vatican II

Les tragiques événements qui se multiplient depuis le début de cette année posent avec angoisse la question de la cohabitation avec l’islam. Le temps d’y penser a souhaité apporter sa contribution au débat en republiant l’entretien que Hyacinthe nous avait accordé en 2011. Hyacinthe est un chrétien qui connaît bien l’islam, qui parle couramment l’arabe et qui a vécu de nombreuses années au Moyen-Orient où il a conservé des contacts, raison pour laquelle il a souhaité s’exprimer sous pseudonyme. Evitant de céder aux deux formes d’autosuggestion que sont l’optimisme et le pessimisme, il s’intéresse davantage aux musulmans en tant que personnes humaines en quête de salut qu’à l’islam en tant que dogme ou que civilisation. Ce regard, trop rarement adopté (y compris au sein de l’Eglise) est pourtant celui que portait sur le Christ sur chaque personne qu’il rencontrait…

Le conformisme est réputé tellement fort au sein de la communauté musulmane qu’on dit parfois de la pratique religieuse qu’elle est trompeuse. Alors que parmi les chrétiens on trouve des croyants non-pratiquants on trouverait chez les musulmans de nombreux pratiquants non-croyants. Est-ce vrai ?

Non, c’est exagéré. Le musulman est en général profondément croyant, tout simplement parce que l’homme est naturellement religieux. La foi des musulmans n’est pas contestable. C’est même cela qui avait frappé Charles de Foucauld et qui a a été le point de départ la quête spirituelle qui a abouti plus tard à sa conversion… au catholicisme.

On ne peut donc pas parler de conformisme à propos de la pratique religieuse des musulmans ?

Si, mais le conformisme se situe ailleurs. Il ne s’agit pas d’une duplicité qui consisterait à prier du bout des lèvres un Dieu auquel on ne croirait pas. Il s’agit plutôt de soumission : soumission à Dieu – c’est le sens du mot islam en arabe – et à ses représentants sur terre que sont les mollahs, les cheikhs ou les imams.

Cette absence de liberté est d’autant plus forte que la plupart des musulmans ne connaissent du Coran que ce qu’ils en entendent dans les prêches qu’ils écoutent à la mosquée. Les prédicateurs eux-mêmes n’ont le plus souvent qu’une connaissance purement factuelle du Coran. Leur formation a consisté à apprendre par cœur le Coran et leur autorité dérive de leur capacité à le réciter par cœur. En Egypte un prédicateur célèbre a exercé ses fonctions officielles pendant quarante ans alors qu’il n’avait jamais lu un autre livre que le Coran. Un seul livre suffit….

Peut-on parler d’obscurantisme ?

Les musulmans actuels sont dans la situation qui était celle de nombreux catholiques avant le concile de Vatican II. Ils ne connaissent pas leur livre sacré parce qu’ils ne le lisent pas, n’en connaissent que des bribes qui leur ont été rapportées et leur foi – sincère – est une fois reçue mais pas éclairée. Elle repose sur une vision au fond assez manichéenne du monde et de la vie : d’un côté les croyants qui seront sauvés, de l’autre les incroyants qui ne le seront pas.

Présenté ainsi c’est assez inquiétant !

Oui mais ça commence à changer. Des musulmans à l’esprit ouvert et vivant en France comme le professeur  Abdelwahab Meddeb [décédé depuis] proposent désormais de lire le Coran comme un livre rédigé de main d’homme et, à ce titre, susceptible d’être interprété et discuté. Car c’est là que se situe, d’après moi, la clef de l’évolution de l’islam.

En effet le postulat actuel est que le Coran a directement été dicté par Dieu, en arabe et à la virgule près, à son scribe Mahomet. C’est ce postulat érigé en dogme qui verrouille toute réflexion et toute discussion donc tout dialogue avec les non musulmans. Car si Dieu en personne a choisi les mots du Coran qui pourrait avoir la prétention de le corriger ?

A l’inverse si l’on admet que, comme pour la Bible, il s’agit d’un livre inspiré par Dieu à un ou des homme(s) alors non seulement la réflexion et la discussion deviennent possibles mais elles deviennent même indispensables pour distinguer ce qui vient de Dieu et ce qui vient des hommes.

Mais en faisant cela les musulmans comme Abdelwahab Meddeb remettent en cause le dogme du Coran incréé et provoquent une véritable secousse tellurique dans l’imaginaire musulman qui peut se manifester par des réactions violentes. C’est ce qui explique qu’ils vivent et s’expriment dans des sociétés européennes et non dans des sociétés majoritairement musulmanes.

Quel regard portez-vous sur les musulmans de France ?

La plupart d’entre eux ne connaissent ni le Coran, ni l’arabe. Malgré le niveau d’alphabétisation et de scolarisation supérieur à celui de leurs parents, leur ignorance en matière religieuse reste grande.

Si la pratique de l’islam s’apparente davantage à l’observance de commandements qu’à une vie spirituelle intériorisée, intime et personnelle alors cela signifie que les musulmans exigeants ne parviennent pas à étancher leur soif spirituelle. N’est-ce pas là un boulevard pour l’évangélisation ?

Effectivement on assiste chaque année en France à de nombreux baptêmes de musulmans. C’est un phénomène bien réel mais peu visible car les intéressés le font très discrètement par peur des réactions de leur famille voire par peur des représailles prévues par le Coran pour les musulmans quittant l’islam. J’en connais personnellement. Je note que souvent la conversion de musulmans est en grande partie, la conversion de musulmanes.

De fait au moins la moitié des musulmans français ou vivant en France sont en fait des musulmanes qui, contrairement à leurs mères, sont scolarisées, jouissent de droits civiques, peuvent travailler et devenir indépendantes financièrement. Cette liberté, nouvelle pour les musulmanes, leur permet de faire des choix de vie, ce qui était impensable auparavant. Dans ce contexte la conversion au christianisme de musulmans est un phénomène qui n’en est peut-être qu’à ses débuts…

Oui, je le pense. D’autant que les conversions au christianisme ne se font pas seulement au sein de l’Eglise catholique : les églises évangélistes sont très actives et n’ont aucune inhibition.

De manière générale la présence en France d’une importante communauté musulmane modifie les comportements et les habitudes des femmes musulmanes qui commencent à faire entendre leurs voix. Un mouvement comme Ni putes, ni soumises a été fondé par des musulmanes françaises qui souhaitaient ne pas porter le voile (et encore moins la burqa).

L’émancipation des musulmanes grâce à des sociétés non musulmanes, est une grande avancée en vue d’une approche beaucoup plus libre de l’islam, en effet. C’est un grand facteur de changement.

Le christianisme n’est-il pas dans une position privilégiée pour accueillir des musulmans sincères qui souhaitent concilier Foi et Raison ?

Je le crois. Contrairement à ce qui se passe dans l’islam où l’on est musulman du seul fait que l’on naît musulman, on ne naît pas chrétien : on le devient. Et on le devient progressivement. Le baptême est moins un acte qui inclut dans une communauté – en l’occurrence la communauté chrétienne – que le point de départ d’un cheminement spirituel individuel vers la sainteté qui sollicite le discernement et l’usage de la raison. Le baptême des enfants n’y fait pas exception : il n’est accordé à l’enfant que sur l’engagement que prennent ses parents de l’élever dans la foi et de le catéchiser.

Il ne s’agit donc pas d’intégrer le camp des vainqueurs par opposition au camp des perdants que serait celui des non baptisés. La Foi en Jésus nous prémunit contre toute vision manichéenne du salut. Notre vocation n’est pas le baptême mais la sainteté : l’enjeu est de grandir dans la connaissance et dans la volonté de Dieu. Cela engage notre Foi, notre volonté, notre liberté et notre action. Cela nous libère du joug de la Loi, reconnaissant avec saint Paul que la lettre tue et que l’Esprit vivifie. (2 Corinthiens 3, 6).

C’est particulièrement précieux pour des musulmans sincères qui sont tiraillés entre leur aspiration à une vie spirituelle authentique et compatible avec les exigences de leur conscience individuelle d’une part et leur attachement à la loi coranique réputée divine d’autre part.

Selon vous c’est ce qui explique l’attrait qu’exerce la foi chrétienne sur les musulmans et les musulmanes qui vivent en France ?

Je pense que si aucun chrétien n’est à la hauteur de l’Evangile on trouve en revanche de nombreux musulmans qui valent mieux que le Coran. D’ailleurs même quand on voit des musulmans qui ont le cœur plein de haine et de péchés il faut avoir deux fois plus de bienveillance envers eux qu’envers les chrétiens qui commettent le mal. Car les musulmans, eux, ne connaissent pas le Christ. Pour référence ils n’ont, en tout et pour tout, que la figure de Mahomet. Ce n’est pas vraiment équivalent. Tandis que nous nous avons le Christ pour modèle. D’ailleurs le Christ est notre unique modèle. C’est lui qui nous guide et nous donne confiance même quand l’Eglise nous déçoit et nous trouble.

A nos frères musulmans nous devons indiquer le Christ et nous tenir toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui nous habite pour reprendre les mots de Saint Pierre. Et toujours avec douceur et respect (1 Pierre 3, 16). Nous devons leur indiquer le Christ au nom de la vérité car c’est la recherche de la vérité qui fait les justes et non pas l’appartenance à un camp identifié par les uns comme le camp des saints par opposition au camp des damnés.

Voilà un message qui est une bonne nouvelle pour tout homme de bonne volonté et donc pour tout musulman de bonne volonté. C’est le Christ qui sauve mais il ne réserve pas son salut aux seuls baptisés : il est venu sauver le monde, l’ensemble de l’humanité.

Cela veut-il dire qu’il n’est pas nécessaire d’être chrétien ? A quoi bon annoncer le Christ dans ce cas ?

Tout au contraire il nous faut annoncer à tous les hommes que le salut est offert par Dieu gratuitement à ceux qui cherchent la vérité et font le bien . Il faut leur dire que la proposition de Dieu est valable y compris jusqu’au dernier moment.

Avez-vous remarqué que le bon larron – qui est le premier sauvé « officiel » depuis l’avènement du Christ – a été sauvé alors même qu’il n’avait pas reconnu en Jésus-Christ le Fils de Dieu ? Il a été sauvé « seulement » parce qu’il a fait la vérité sur lui-même et sur sa vie en admettant au dernier moment que lui méritait son châtiment alors que Jésus, victime innocente, ne méritait pas, lui, d’être mis à mort.

Le bon larron a été sauvé parce qu’il a confessé ses fautes et son péché en vérité. Et Dieu, révélé en Jésus, est un Dieu d’Amour qui ne fait pas de différence entre les hommes, ce Dieu tient en effet compte du retour du pécheur : ça c’est une Bonne nouvelle, voire la Bonne Nouvelle, qu’il faut annoncer à tous. Ceux qui cherchent la vérité font leur salut sans le savoir.

Le salut proposé par Jésus-Christ étant destiné à tous et offert gratuitement il concerne même ceux qui ne sont pas chrétiens. L’Esprit souffle là où il veut et Dieu n’est pas tenu par les sacrements : sa grâce passe par eux mais elle n’en est pas prisonnière.

C’est précisément cette gratuité, cette universalité et cette générosité du Christ qui sont susceptibles d’attirer à lui tous ceux qui, parmi les musulmans, sont des chercheurs de vérité.

Une fois que l’on s’attache à la personne du Christ on s’attache naturellement à ce qu’il nous dit (son enseignement) et à ce qu’il a institué (l’Église en tant que communauté des fidèles du Christ et les sacrements).

Ce n’est qu’à partir du moment où l’on rencontre le Christ que le baptême et les sacrements deviennent une option et un engagement libres pour cheminer avec et vers le Christ qui est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14, 6).

Pour les musulmans, comme pour les chrétiens d’ailleurs, l’appartenance à l’Eglise ne peut avoir de sens que par rapport au Christ. N’est-ce pas d’ailleurs ce que montre Joseph Fadelle quand il raconte le parcours de sa conversion (Le prix à payer) ?

Islamisme et Coran : au-delà des pétitions de principe, on fait quoi ?

En dehors de l’impératif de protéger la population, et en particulier les Juifs qui n’avaient, une fois de plus, rien demandé, il y a deux choses qui me préoccupent.

D’une part, la cohésion nationale, faire en sorte que les gens se respectent pacifiquement entre musulmans et non musulmans et d’autre part, la cohésion de l’Europe qui pourrait être mise en cause si le Front national devenait trop puissant.

Beaucoup de musulmans ont fait part de leur condamnation des crimes commis ; je pense que ça va dans le bon sens de la cohésion nationale. C’était une manifestation pour l’unité, sans qu’elle signifie une adhésion aux positions politiques de Charlie Hebdo. Une unité basée sur la peur de la dislocation de la société, une réponse à la violence par un peu d’amour. De voir qu’une bonne partie de la France était capable de réagir par autre chose que des antagonismes, ça m’a fait plaisir.

D’une manière plus profonde, j’ai une réflexion plus polémique. Critiquer les fondements d’une religion est-il utile pour une démocratie quand certains de ses membres la revendiquent pour nuire à la paix sociale ? Autrement dit, peut-on examiner si une religion qui est brandie par une minorité de ses adeptes pour commettre des actes violents préconise la violence ?

J’ai entendu à la télé beaucoup de musulmans qui ont condamné ces agissements en proclamant que l’Islam, c’était la paix et non la violence. C’est bien s’ils le pensent, c’est rassurant, mais est-ce vrai ? Peut-on l’examiner ? Les terroristes ont-ils commis une erreur de doctrine, ou bien est-ce les pacifistes qui commettent majoritairement une erreur de doctrine ?  Pour y répondre, il faut examiner le coran et les hadiths. Il faut se donner la peine d’aller voir.

En effet, il est plus simple de condamner des terroristes musulmans qui se trompent complètement sur l’interprétation de leur religion que s’ils se conforment à cette religion. Malheureusement, la réponse est évidente. A titre d’exemple, il faut lire la sourate n°8. Il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour y voir un texte pacifique ; mais je préfère cette mauvaise foi pacifique, à l’orthodoxie violente, en comptant sur la tradition vécue par la majorité des musulmans.

En poursuivant dans ce raisonnement, je pense que l’État français qui doit gérer la paix sociale de ses habitants parmi lesquels quelques millions de musulmans, devrait entamer une réflexion au sujet d’une religion dont certains préceptes préconisent le recours à la violence dans sa forme originelle et fondatrice. Je pense à ce titre-là, qu’un contrôle étroit des moyens et des lieux de diffusion de l’islam devrait être établi de manière à ce que la version violente de l’islam soit étouffée. Les solutions possibles sont multiples, mais il me parait indispensable d’affronter l’idée que l’islam a des racines violentes.

Le judaïsme a également des racines violentes. Le récit du livre de Josué décrivant des génocides commis au nom de Dieu, exprimé en termes objectifs, à l’occasion de la conquête de la terre sainte, pourrait être l’œuvre d’un psychopathe fanatique. Cependant, l’histoire du judaïsme en Europe a montré que ses adeptes étaient globalement pacifiques ; et en France, le judaïsme ne pose aucun problème de violence.

Le christianisme ne pose pas non plus de problème de violence dans ses fondements, puisque Jésus apparait comme un réformateur pacifiste, et même victimisant du judaïsme (tends la joue droite, heureux êtes-vous quand vous serez persécutés, aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent, etc …). Mais l’histoire du christianisme a montré qu’il était quand même possible de faire la guerre au nom du Christ. Cependant, à l’époque actuelle, il n’existe aucun courant violent en son sein.

Dans la société française, comme dans d’autres pays, la religion musulmane se retrouve donc être la seule à devoir compter parmi ses adeptes, des gens prêts à affronter par la violence la société qui les abrite.

Lors de la manifestation, on a vu que des musulmans ont proclamé que les terroristes n’étaient pas musulmans. Mais il faudrait examiner, pour le dire honnêtement, si les terroristes ont effectivement violé un dogme ou un principe essentiel de l’islam pour considérer de manière évidente qu’ils ne sont pas musulmans. Mais lorsqu’on lit des passages du coran tel que :

« O Prophète, incite les croyants au combat. S’il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s’il s’en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas. » (Sourate 8, v.65) « Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre » (Sourate 8, v.67).  « Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse! Comment s’écartent-ils (de la vérité)?  » (Sourate 9, v.30). « Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. » (sourate 9, v.37) « Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent, et ils se font tuer. » (sourate 9, v. 111).

On pourrait malheureusement multiplier les exemples. Citons plutôt Tocqueville : « Les tendances violentes et sensuelles du Coran frappent tellement les yeux que je ne conçois pas qu’elles échappent à un homme de bon sens. » Il n’y a aucun plaisir à se délecter de ces passages du Coran, dont pourrait se nourrir du mépris, qui mettent les musulmans sur la défensive. Mais il me semble néanmoins, que la présence d’une dimension violente au cœur des références islamiques, pourrait justifier une prise en charge par l’État de cette question. L’État pourrait exiger des prédicateurs de l’islam qu’ils apportent les garanties que tout discours violent soit condamné, que les passages du coran à connotation guerrière soient interprétés dans un sens allégorique, et que toute interprétation guerrière soit exclue.

Dans cette optique, un contrôle par l’État des discours musulmans véhiculés sur son sol paraît opportun. L’État pourrait également participer activement au développement et à la diffusion d’un discours théologique musulman pacifié, ou pourrait aider les musulmans à développer un esprit critique sur les fondements de leur religion, par exemple, en multipliant les expositions des œuvres issues du Moyen-Age musulman sur lesquelles est représenté Mahomet en personne, représentation qui ne posait jadis aucune difficulté dans le monde musulman.

Voici un lien d’une exposition de ces œuvres qui a eu lieu à la BNF
http://expositions.bnf.fr/islam/arret/03-2.htm

Je suis donc partisan pour que l’État examine de près les discours religieux, même du haut de sa laïque neutralité.